I-COG
Signaux d'alerte repérables par la personne elle-même ou par son entourage :
"Je fais plein de fautes à l'écrit"
"Je ne comprends pas quand je lis"
"Je suis trop lent"
"Quand devoirs riment avec cauchemars"
"Je suis monté sur ressort"
"Je m'ennuie"
"J'oublie tout le temps mes affaires"
"Je réponds souvent à côté"
"Je suis constamment dans la lune"
"J'ai du mal à saisir les sous-entendus"
"Je demande souvent de répéter"
"Je perds le fil des conversations"
‘‘Je perds mes mots’’
"Je n'arrive plus à me concentrer"
"Je n'arrive pas suivre une conversation"
"Je suis très souvent en retard au RDV"
"J'oublie le contenu de mes précédents RDV"
"Je ne me souviens jamais de ce que j'ai fait hier"
"Je n'arrive plus à lire"
"J'ai l’impression de ne pas comprendre comme les autres"
"J'ai du mal à m'organiser au quotidien"
‘‘Je n’arrive jamais à terminer ce que j’entreprends’’
"Je suis toujours en colère"
‘‘Je m’énerve facilement. Je n’’arrive pas à prendre du recul sur les situations’’
‘‘Je m’isole, j’évite les situations sociales’’
‘‘Je crains tellement l’échec que je préfère éviter de me confronter à ce qui me fais peur’’
"Je n'arrive pas à me faire des amis"
"Je n'ose pas aller vers les autres"
‘‘la foule me dérange’’
‘‘Je préfère être seul’’
‘‘J’aime communiquer mais je suis maladroit’’
‘‘J’ai peur de ne pas être compris’’
‘‘On dit de moi que je suis sans filtre’’
‘‘Je comprends mal les situations sociales, je peine à lire entre les lignes’’
Certaines de ces phrases ont été empruntées à l’excellent site de psychoéducation :
www.raptorneuropsy.com
Une personne de votre entourage éprouve des difficultés à se concentrer, apprendre, se souvenir, raisonner, lire, écrire… Cette personne est en difficulté pour gérer son quotidien, elle est souvent débordée, dépassée, stressée, anxieuse, a perdu confiance en elle. Elle se sent en constant décalage avec les autres et le quotidien. Elle peut présenter des perturbations de nature cognitive. Les psychologues cognitivistes et neuropsychologues d’I-COG utilisent des outils d’évaluation et des techniques, qui peuvent accompagner l’individu dans sa recherche de plus de bien-être et d’autonomie. |
Les étiologies que nous rencontrons le plus fréquemment :
- Troubles des apprentissages, dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyspraxie...
- Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H).
- Conséquences de lésions cérébrales (TC, AVC).
- Les Troubles du Spectre de l’Autisme de Haut Niveau (dans le cadre d’un potentiel intellectuel dans la norme).
Des étiologies de troubles connues pour être efficacement traitées par les TCC (thérapies cognitives
et comportementales) :
- Troubles anxieux, troubles anxio-dépressifs, phobies spécifiques, trouble panique, trouble des conduites alimentaires, troubles obsessionnels compulsifs...
Note importante : Nous sommes confrontés à des demandes récurrentes concernant des souffrances qui seraient la résultante d’un HPI (Haut Potentiel Intellectuel) et/ou d’un HPE (Haut Potentiel Emotionnel).
- la notion de HPI fait l’objet de beaucoup de débats depuis quelques années. La communauté scientifique s’est insurgée contre de puissants neuro mythes qui ont été longtemps communiqués, mais qui n’auraient jamais été démontrés scientifiquement.
Par exemple, concernant des aspects liés à la gestion des émotions et aux aspects relationnels qui seraient liés directement au HPI. Ou encore, des croyances relatives à la réussite scolaire, aux capacités d’adaptation.
Aujourd’hui, seule une vitesse de traitement supérieure à la norme (liée à un influx nerveux plus rapide), ainsi qu’une capacité plus importante à stocker des données en mémoire de travail (empan plus important que la norme), constitueraient des caractéristiques communes aux 2% de la population concernés par un critère de HPI (c’est-à-dire : des résultats quantitatifs aux scores d’indices des échelles des Wechsler, au-dessus de 130, de manière homogène).
Ces facteurs ont des effets indéniables sur les capacités d’analyse. Le HPI est ainsi considéré comme un facteur protecteur au contraire, en raison d’une capacité de traitement des situations plus développée.
- la notion de HPE ne repose aucunement sur un consensus scientifique et elle n’est donc pas mesurable. Les psychologues qui utilisent cette notion s’appuient sur des données théoriques et des tests choisis de manière arbitraire, afin d’apporter des éléments totalement interprétatifs.
Nous vous joignons des liens vers les sites de confrères et consœurs, qui décrivent factuellement nos propos :
Le Haut Potentiel Emotionnel - Rayures et Ratures
Sur les sables mouvants : le HPE (psynice.net)
Le haut potentiel d’un point de vue scientifique – Catherine Demoulin (neuropsywaterloo.be)
(92) Le Haut Potentiel Intellectuel (Raptor Neuropsy - Ep. 13) - YouTube
Dans le cas d’une suspicion de HPI, nous pouvons proposer la réalisation d’un bilan cognitif avec un test de Quotient Intellectuel (QI ; échelles de Wechsler).
Dans le cas d’un HPI diagnostiqué, nous pourrons proposer nos outils thérapeutiques : remédiation cognitive et Thérapies Cognitives et Comportementales.
Nous ne pourrons pas établir de ‘‘diagnostic de HPE’’.